Communautarisme : un outil politique pour légitimer les discriminations ?

Définition et contexte belge

De nos jours, le terme  communautarisme  est souvent utilisé de manière floue et négative. À l’origine, il désigne une forme d’organisation sociale dans laquelle les membres d’une communauté se rassemblent autour de valeurs, d’une culture ou d’une religion commune [1]. Historiquement, le terme a pu renvoyer à des formes de communion et de solidarité entre individus partageant un destin ou des liens sociaux forts, voire à un idéal  [2]. Il s’oppose alors à l’individualisme et parfois au collectivisme. Toutefois, son usage a également pris une dimension plus anthropologique, mettant l’accent sur la tradition et des formes d’organisation collective qui s’éloignent des modèles modernes de société et de nation [2]. 

Par conséquent, pendant  une longue période, le mot communautarisme est perçu comme un terme positif. Cependant, à partir des années 1990 et de l’avancement de la lutte antiraciste en France, on constate une utilisation plus fréquente du mot “communautarisme”, qui contrairement au mot communauté, revêt un aspect péjoratif [3]. Comme le souligne la sociologue Nasira Guénif “On parle de communautarisme pour éviter de mettre en évidence le fait qu’il y a toujours eu des communautés – et ainsi disqualifier certaines”[3]. 

Désormais, dans le débat politique français, le terme communautarisme désigne, dans ce cadre, un repli d’un groupe sur lui-même, en opposition à l’idéal républicain d’une société unifiée [2].

Contrairement à la France, où la République se veut « une et indivisible », la Belgique s’est construite sur une reconnaissance explicite des communautés qui se retrouve dans son slogan “ l’union fait la force. Ce principe remonte en réalité à l’unionisme entre Catholiques et Libéraux qui a permis à la Belgique de prendre son indépendance en 1830 [4]. Ce compromis reconnaissait la pluralité des convictions existantes et admettait que la charge de les porter, de les animer et de les faire respecter par l’État revenait à la société civile [4]. Loin d’être inconnu, le principe de séparation de l’Église et de l’État a été intentionnellement délaissé par le législateur de 1830, du moins dans son interprétation stricte, ce qui produira dès lors un socle légal fortement influencé par le parti catholique et, subséquemment, par la religion catholique [5].

Ce cadre historique a posé les bases d’une démocratie consociative, où la Constitution belge de 1831 a été atteinte à l’issue de négociations entre ces différents acteurs.  Métaphoriquement, on pourrait illustrer ce modèle de gouvernance par un arbre : l’État belge en constituerait le tronc, tandis que ses racines seraient les communautés idéologiques, religieuses, linguistiques et ethniques qui le composent et soutiennent sa structure. Ces communautés participent activement au processus décisionnel, proportionnellement à leur force électorale et guidée par leurs élites [6].

Pourtant, bien que cette reconnaissance soit ancrée dans la tradition politique belge, le terme communautarisme est également utilisé de manière péjorative pour désigner les revendications de groupes minoritaires, et plus particulièrement les personnes de confession musulmane qui cherchent à faire valoir leurs droits [7]. Ce mot prend alors une extension exagérée, comme le souligne Justine Lacroix (professeure d’histoire de la pensée et de théorie politique à l’ULB), pour désigner toute demande de reconnaissance [7]. Loin d’être une simple observation sociologique, il devient une arme rhétorique utilisée pour alimenter des paniques morales et renforcer des politiques discriminatoires.

Une rhétorique politique raciste 

Plusieurs figures politiques belges ont utilisé cette notion pour marginaliser certaines catégories de la population. L’ancien président de DéFI, Pascal De Smet, avait accusé Ecolo de promouvoir un « projet communautariste » pour avoir soutenu l’idée que des employées communales puissent porter le foulard [8]. De même, Charles Picqué, ancien ministre-président PS, avait dénoncé une « préférence communautariste » au sein de son parti sans jamais définir clairement à quoi cela renvoyait, tout en précisant qu’il ne parlait évidemment pas du communautarisme flamand ou francophone [9]. Dans sa défense d’une laïcité ouverte, l’ancien ministre-président  précise qu’il voit le communautarisme comme un enfermement” contre lequel “il  faut former des passerelles, faut trouver des ponts pour ne pas s’enfermer dans ghetto culturel et communautaire” [9]. Cependant, il semble ignorer que ces « ghettos » dont il parle ne sont pas le résultat de choix individuels des personnes concernées, mais bien le produit de dynamiques structurelles et sociales imposées. 

À Bruxelles, la structuration urbaine a historiquement conduit à la marginalisation de certaines communautés.  La “Bataille des Marolles” en 1969 illustre comment les politiques d’urbanisme ont parfois servi à déplacer des populations défavorisées, renforçant ainsi les inégalités sociales [10]. Aujourd’hui encore, ces logiques se poursuivent : les populations précarisées, notamment issues de l’immigration, se retrouvent concentrées dans certains quartiers où les investissements publics sont insuffisants [11]. Ce phénomène, loin d’être un choix de ces habitants, résulte donc de politiques urbaines historiques. Paradoxalement, cette ghettoïsation, créée par la ville elle-même, est ensuite instrumentalisée pour stigmatiser ces populations et les rendre responsables des conditions dans lesquelles elles vivent.

 

 (source : Le soir  https://www.lesoir.be/643531/article/2024-12-19/bruxelles-un-couvre-feu-impose-aux-mineurs-cureghem-pour-le-nouve)

Dans ce contexte, le terme communautarisme est instrumentalisé pour justifier des politiques sécuritaires ciblées envers les quartiers dits populaires. En effet, certains partis politiques belges l’emploient pour renforcer la surveillance des quartiers populaires et légitimer l’usage de la force sur des populations issues de l’immigration [12]. Un exemple récent est l’imposition d’un couvre-feu dans le quartier de Cureghem, où réside une majorité de personnes racisées, et qui s’inscrit dans cette logique de criminalisation [13]. Loin de répondre aux problématiques sociales de ces quartiers, ces politiques renforcent leur stigmatisation et participent à leur marginalisation.

En imposant une présence policière accrue, l’État met en place un contrôle permanent de ces espaces, ce qui alimente les tensions et accroît le risque de violences policières [14]. La répression et la surveillance ciblées de ces quartiers contribuent à imposer l’idée que certaines populations ne seraient pas intégrées et représenteraient une menace, tout en occultant les responsabilités structurelles de l’État dans leur exclusion [14]. Cette approche détourne l’attention des inégalités systémiques en construisant l’image de communautés supposément repliées sur elles-mêmes, alors même que ces quartiers sont avant tout le produit de politiques urbaines et économiques discriminantes. – Nous tenons à préciser que la  gentrification, telle qu’elle est actuellement mise en œuvre, ne constitue pas nécessairement une réponse adéquate à cette situation. Il est essentiel de souligner que la mixité sociale doit être pensée de manière réfléchie et accompagnée d’une amélioration des conditions de vie des populations précarisées. Sans cela, on observe surtout une augmentation des loyers et une inaccessibilité croissante de certains lieux pour une partie de la population, ce qui accentue encore la précarisation des habitants de ces quartiers.

De plus, ces discours politiques renforcent une lecture raciste de la société : ils présupposent que les personnes racisées ne seraient pas capables de faire communauté dans leur(s) groupe(s), et avec la communauté nationale, c’est-à-dire l’ensemble des individus partageant un cadre de vie commun, des droits et des devoirs au sein d’un même pays. Cette considération des anti-communautaristes signifie que faire partie de la communauté nationale et d’une communauté subsidiaire est incompatible, uniquement quand cette communauté est racisée [15]. Ce rapport aux communautés racisées et communauté nationale se retrouvait déjà au XIXe siècle dans le principe antisémite de la “double allégeance” ou de la “double loyauté” selon laquelle les Juif·ve·s seraient d’abord loyaux·ales envers d’autres Juif·ve·s avant d’être loyaux·ales envers leurs nations respectives [15] . Le terme communautarisme  devient alors un outil pour invisibiliser les dynamiques de discrimination structurelle, tout en rejetant la responsabilité de ces dynamiques sur les communautés elles-mêmes.

 

( source : article The conversation, https://theconversation.com/belgique-vers-une-politique-religio-communautaire-241628)

 

Enfin, un autre exemple de la manipulation du terme communautarisme réside dans le fait qu’il est souvent instrumentalisé pour limiter la participation politique de certaines communautés. Par exemple, des personnalités comme Fouad Ahidar, président de l’Association des Marocains en Belgique (AMB), ont été associées à cette notion pour les dépeindre comme des défenseurs d’intérêts divisifs et incompatibles avec les valeurs belges [16]. Cette utilisation du mot communautarisme crée un double standard, où les revendications des minorités pour la reconnaissance de leur identité et de leurs droits sont vues comme une menace pour la cohésion sociale, tandis que les structures de pouvoir dominantes échappent à toute forme de critique. Cette critique de communautarisme à l’égard de certain·e·s candidat·e·s est également critiquable à cause du système communautaire sur lequel repose le système politique belge. En effet, La belgique a un  système politique fondé sur des communautés linguistiques et culturelles (les Flamands, les Wallons et les Bruxellois),  qui reflète un modèle de « communautarisme institutionnalisé » où chaque communauté bénéficie de représentant·e·s élu·e·s spécifiquement en fonction de leur appartenance linguistique et culturelle [17].

L’oubli des « communautarismes Blancs »

Commme le démontre la sociologue Sylvie Tissot,  le terme communautarisme est majoritairement employé pour désigner les minorités ethniques ou religieuses, tandis que les communautés dominantes, telles que l’entre-soi bourgeois, blanc et masculin, échappent souvent à cette étiquette [18]. Pourtant, ces derniers correspondent parfaitement à la définition donnée par les politiques : un repli identitaire fondé sur des valeurs et une culture commune.

Prenons l’exemple des cercles privés tels que les rallyes, les clubs de golf, les associations philanthropiques ou même certaines fraternités universitaires élitistes (comme Reuzegom, qui a causé la mort de Sanda Dia à Leuven). Ces espaces sont souvent homogènes sur le plan socio-culturel et fonctionnent sur une logique d’entre-soi. Pourtant, ils ne sont jamais qualifiés de communautaristes dans le débat public. Cette invisibilisation témoigne d’une différenciation raciste dans la manière dont les dynamiques communautaires sont perçues.

Cet oubli n’est pas anodin : il s’inscrit dans une logique où l’entre-soi des classes dominantes blanches est euphémisé, voire nié, alors que les formes d’organisation collective des groupes minorisés sont systématiquement perçues comme une menace à l’ordre social [19]. Comme le souligne Sylvie Tissot, l’entre-soi des élites est souvent protégé par le secret et justifié par des notions de tradition et de réseau, tandis que la participation des minorités à des groupes intermédiaires (associations, églises, syndicats) est facilement qualifiée de « repli communautaire » [19].

Prenons l’exemple des rallyes, ces événements mondains que les sociologues Pinçon et Pinçon-Charlot définissent comme des cercles sociaux élitistes, où des jeunes, sélectionné·e·s par leurs mères, évoluent au sein d’un groupe homogène afin de renforcer leur appartenance à une même classe sociale [20]. À travers des sorties culturelles et des soirées dansantes, iels intègrent les codes et valeurs de leur milieu, facilitant ainsi la reproduction sociale et matrimoniale. Ces événements, souvent encadrés par des figures influentes de leur entourage, leur inculquent une vision où culture et sociabilité sont indissociables, consolidant leur sentiment de légitimité et de continuité avec les élites. Derrière une façade anodine de bals et de rencontres, iels jouent un rôle fondamental dans la reproduction des élites en favorisant les mariages et les alliances professionnelles au sein des mêmes cercles privilégiés.

(source : Ecoreseau Business: https://www.ecoreseau.fr/entreprendre/reseaux-influence/rallyes-toujours-in-2017-11-03-8480

Chloé, 17 ans, explique par exemple que ses grands-parents et ses parents se sont rencontrés dans un rallye, et qu’elle aussi a rencontré son petit copain de la même manière :

« Ma mère y était inscrite, même chose pour mes grands-parents. J’ai du coup demandé moi aussi de faire partie d’un groupe d’activités. Il s’agit d’une tradition familiale que j’ai envie de perpétuer. » [21].

Dans ces cercles, l’accès repose sur des critères implicites mais stricts, comme en témoigne Charlotte, issue de la noblesse et participante depuis ses 14 ans :

« Dans mon groupe d’activités, nous ne nous connaissons pas forcément à la base, mais nous avons tous reçu la même éducation et avons les mêmes centres d’intérêt. » [21].

Une mécanique d’exclusion sociale et raciale

Les rallyes ne sont pas de simples fêtes privées, ils participent activement à la perpétuation des hiérarchies sociales et raciales. Loin d’être de simples espaces festifs, ils sont des lieux de reproduction des élites où se tissent des alliances matrimoniales, économiques et politiques. En maintenant un entre-soi rigoureusement sélectionné, ils excluent de facto toute personne n’appartenant pas aux mêmes cercles de pouvoir.

L’entre-soi des classes dominantes se construit souvent à partir du discours officiel de la mixité et de la diversité, tout en étant protégé par des mécanismes flous, qui permettent son maintien, sans confrontation directe aux lois sur la discrimination [19]. De la même manière, les rallyes et autres cercles élitistes n’affichent pas explicitement des critères d’exclusion, mais fonctionnent par cooptation, préservant ainsi leur homogénéité tout en échappant à la critique.

L’argument souvent avancé pour défendre ces pratiques est celui de la libre association : chacun·e serait libre de choisir son cercle social [19]. Mais dans un contexte où ces cercles contrôlent les leviers économiques et politiques du pays, leur fermeture volontaire renforce un système inégalitaire et contribue à l’exclusion structurelle d’autres groupes. À ce titre, ces rallyes fonctionnent comme des espaces de socialisation où se transmettent les codes et privilèges d’une classe dominante, tout en se protégeant de l’extérieur [19].

Un communautarisme qui ne dit pas son nom

Si l’on applique aux rallyes la définition du communautarisme régulièrement invoquée dans le débat politique – un groupe qui fonctionne sur un principe d’entre-soi et qui se replie sur ses propres valeurs et traditions [2] –, alors il devient évident que ces cercles en sont une parfaite incarnation. Pourtant, contrairement aux communautés racisées, ils ne sont jamais dénoncés comme tels. Mieux encore, ils sont souvent perçus comme une forme de distinction sociale légitime et souhaitable [19].

Ainsi, on arrive au constat suivant : l’accusation de repli communautaire est à géométrie variable. Elle est utilisée pour stigmatiser les groupes minorisés, tandis que les structures d’entre-soi des élites sont soit invisibilisées, soit justifiées par des impératifs de sélection ou de tradition. Cette asymétrie dans la perception du communautarisme révèle une mécanique idéologique à l’œuvre : ce qui est perçu comme une menace lorsqu’il s’agit de groupes racisés est accepté, voire valorisé, lorsqu’il concerne des classes dominantes Blanches. L’accusation de communautarisme est donc bien plus qu’une simple critique d’un repli identitaire : c’est un outil de stigmatisation à sens unique, utilisé pour délégitimer certains groupes sociaux, tout en en protégeant d’autres, sur fond de racisme.

Une notion à déconstruire

Le terme communautarisme, tel qu’il est utilisé aujourd’hui dans le débat public belge et français, est bien loin de sa définition originelle. Si à l’origine il pouvait désigner une forme de solidarité sociale, il est désormais instrumentalisé pour discréditer les revendications des groupes minoritaires et masquer les inégalités structurelles. Son usage est profondément asymétrique : alors que l’entre-soi des élites économiques et politiques échappe à toute critique, les dynamiques collectives des minorités racisées sont systématiquement perçues comme un « repli » menaçant l’unité nationale.

Dans ce contexte, le communautarisme devient un outil rhétorique permettant de justifier des politiques discriminatoires, qu’il s’agisse d’une surveillance accrue de certains quartiers, de la répression des mobilisations antiracistes, ou encore de la marginalisation de personnalités politiques issues de l’immigration. Loin d’être un concept neutre, il fonctionne comme un écran de fumée qui détourne l’attention des véritables mécanismes de domination à l’œuvre dans nos sociétés.

Finalement, ce n’est pas l’existence de communautés en soi qui pose problème, mais la manière dont certaines sont stigmatisées et criminalisées, tandis que d’autres sont protégées et invisibilisées. Si la Belgique a historiquement intégré une reconnaissance des communautés dans son système politique, elle ne l’a fait qu’au bénéfice de certaines catégories, en excluant les populations racisées de cette légitimité. Dès lors, interroger l’usage politique du mot communautarisme, c’est mettre en lumière l’hypocrisie d’un discours qui prétend défendre l’universalisme, tout en perpétuant des logiques d’exclusion profondément racialisées.

 

Sources

[1] Larousse, « Communautarisme », disponible sur www.larousse.fr/dictionnaires/francais/communautarisme/17550 , consulté le 10/03/2025. 

[2] Stéphane Dufoix, « Nommer l’autre », disponible sur 

[3] Belorgey, Jean-Michel., et al. « De l’usage politique du “communautarisme” ». Mouvements, 2005/2 no 38, pp.69-72. 

www.journals.openedition.org/socio/2524, publié le 14/12/2016, consulté le 18/02/2025.

[4] Vincent de Coorebyter,  ‘Neutralité et laïcité : une opposition en trompe-l’œil’, Politique, revue de débats, 65, p. 62, disponible sur : https://www.crisp.be/2010/06/%c2%ab-neutralite-et-laicite-une-opposition-en-trompe-l%e2%80%99oeil-%c2%bb/. publié en juin 2010. 

[5] Marc Uyttendaele, ‘Le modèle belge de neutralité de l’État’, dans Quel état de droit dans une Europe en crise ?, 11 et 12 octobre 2018, Lyon, France. Lyon : Université Jean Moulin, Lyon 3,  disponible sur : https://revuedlf.com/droit-constitutionnel/le-modele-belge-de-neutralite-de-letat/, publié en 2019.

[6] Henri Dumont et Xavier Delgrange, ‘Le principe de pluralisme face à la question du voile islamique en Belgique’, Droit et société, n°68(1), p. 83, disponible sur : https://shs.cairn.info/revue-droit-et-societe1-2008-1-page-75?lang=fr, publié en 2008.

[7] RTFB, “ Questions de principes : le communautarisme, c’est quoi ?”, disponnible sur https://www.rtbf.be/article/questions-de-principes-le-communautarisme-c-est-quoi-11244225, publié le 23 août 2023.

[8] BX1, “ François De Smet (Défi) cible Ecolo : “Ce parti fait désormais le relais de l’islam politique”, disponible sur https://bx1.be/categories/news/francois-de-smet-defi-ecolo-choisit-un-projet-communautariste-qui-se-fait-le-relais-de-lislam-politique/?utm_source=chatgpt.com&theme=classic, publié le 4 décembre 2023. 

[9] RTFB, “ »Nous sommes marqués par un processus communautariste » : selon Charles Picqué, le PS bruxellois s’est « résigné trop vite »”, disponible sur https://www.rtbf.be/article/nous-sommes-marques-par-un-processus-communautariste-selon-charles-picque-le-ps-bruxellois-s-est-resigne-trop-vite-11393987?utm_source=chatgpt.com, publié le 24 juin 2024. 

[10] X, “La Bataille des Marolles”, disponible sur https://www.pave-marolles.be/la-bataille-des-marolles/, publié le 19 novembre 2024.

[11] Isabelle Pauthier,  “  Dehors les bourges ou dedans le peuple ? La gentrification à Bruxelles”, disponible sur https://www.revuepolitique.be/dehors-les-bourges-ou-dedans-le-peuple-la-gentrification-a-bruxelles/?utm_source=chatgpt.com, publié le 03 mai 2012.

[12] Ligue des droits humains, “Uneus : cow-boys de proximité”, disponible sur https://www.liguedh.be/uneus-cow-boys-de-proximite/, consulté le 10 mars 2025. 

[13] Front des mères, “ Un couvre-feu imposé aux mineurs à Cureghem pour le nouvel an”, disponible sur https://www.front2meres.org/un-couvre-feu-impose-aux-mineurs-a-cureghem-pour-le-nouvel-an/, publié le 7 janvier 2025.

[14] Manon Legrand, “ Violences policières : pire qu’hier, mieux que demain ?”, disponible sur https://www.alterechos.be/violences-policieres-pire-quhier-mieux-que-demain/, publié le 10 septembre 2020. 

Camille Wernaes , “Violences policières : paroles de jeunes et des mères”, disponible sur https://www.revuepolitique.be/violences-policieres-paroles-des-jeunes-et-des-meres/, publié le 23 décembre 2021.

Andrea Rea, Carla Nagels et Jenneke Christiaens, « Les jeunesses bruxelloises : inégalité sociale et diversité culturelle », disponible sur https://journals.openedition.org/brussels/951, publié le 02 février 2009.

Centre D’action Laique, Emission En quête de sens, “ La jeunesse et la police: une relation problématique?”, disponible sur  https://www.laicite.be/emission/les-jeunes-et-la-police-une-relation-problematique/, publié le 31 mars 2024.

[15] Raison du Cleuziou, Yann. « Le communautarisme. » Esprit, vol. 425, no. 6, juin 2016, pp. 28-30.

[16] RTBF, “Fouad Ahidar : Ce que révèle son succès électoral sur la population bruxelloise. »,disponnible sur  https://www.rtbf.be/article/fouad-ahidar-ce-que-revele-son-succes-electoral-sur-la-population-bruxelloise-11450367, publié 16 octobre 2024.

[17] RTBF, “  Le communautarisme au pays du communautarisme” disponible sur https://www.rtbf.be/article/le-communautarisme-au-pays-du-communautarisme-11311632, publié le 12 janvier 2024.

[18] Sylvie Tissot,  “Qui a peur du communautarisme ? Réflexions critiques sur une rhétorique réactionnaire”, disponible sur https://lmsi.net/Qui-a-peur-du-communautarisme?utm_source=chatgpt.com, publié le 28 octobre 2019.

[19] Sylvie Tissot, « Entre soi et les autres », Actes de la recherche en sciences sociales, n°204(4), p. 4-9, disponible sur : https://shs.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2014-4-page-4?lang=fr, publié en 2014. 

[20] Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, ‘Sociologie de la bourgeoise’, (4e éd.). La Découverte, p. 84, disponible sur : https://shs.cairn.info/sociologie-de-la-bourgeoisie–9782707175403?lang=fr , publié en 2016. 

[21] Céline Pécheux, « Bridgerton en Belgique : à quoi ressemblent les soirées de l’élite belge ? », ELLE Belgique, disponible sur : www.elle.be/fr/443643-bridgerton-en-belgique-a-quoi-ressemblent-les-soirees-de-lelite-belge.html, publié le 6 février 2025.